28 septembre 2006
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L'Euskadi bénéficie aujourd'hui, dans sa partie espagnole, d'une large autonomie. C'est le résultat d'une présence au pouvoir des nationalistes basques depuis 1980 et la fin du franquisme. En effet, une majorité électorale de Basques se dégage régulièrement en faveur de l'indépendance politique du pays, indépendance politique empêchée jusqu'ici par les états espagnols et français contre, donc, la volonté démocratique des électeurs. Malgré cela, on peut d'ores et déjà constater le succès économique et social résultant du retour de la souveraineté nationale, puisque l'Euskadi est devenu le troisième pays le plus riche d'Europe en PIB, après le Luxembourg et l'Irlande.
Et là, les deux observations suivantes doivent frapper l'esprit des Bretons, si tant est qu'il soit pratique et non-entâché d'idéologie :
- la Bretagne est géographiquement dans l'exact milieu de ces trois gagnants équidistants, alors qu'elle vasouille dans le marasme français,
- le contraste entre la dynamique partie basque espagnole et la stagnante partie basque française est saisissant, (comme en Catalogne quoi!), que ce soit d'un point de vue social, culturel, politique ou économique.
La conclusion est que l'état français étouffe les économies et stérilise les peuples qu'il administre.
Aujourd'hui, on constate que ce sont les petits pays, plus innovants et plus réactifs, qui tirent l'Europe vers le haut. Les gros ensembles étatiques issus du XIXè siècle, les "Etats-nations (notez le "E" majuscule et le "n" minuscule), sont voués à s'adapter, c'est-à-dire se fédéraliser, ou à disparaître. C'est ce qu'à fait l'Allemagne après l'expérience traumatisante du IIIè Reich alors adepte zélé du centralisme étatique. Aujourd'hui, l'Allemagne fédérale a encore du mal à finir de digérer sa réunification, mais le printemps économique tant attendu semble arriver. Quant à la France, le boulet de l'Europe, l'encombrant et insupportable partenaire, l'interlocuteur arrogant, son système complètement pourri et schlérosé n'arrive tout simplement pas à évoluer, au grand désespoir de ses partenaires excédés par son attitude et ses leçons de moral. Dans l'état qui critique si facilement la "technocratie" européenne, il est frappant de constater l'importance des gâchis en matière de finances publiques, de talents ou d'innovation, la superposition d'une dizaine d'échelons administratifs, le nombre incroyablement élevés de fonctionnaires dans certains secteurs, l'inadaptation des services publics (Poste, police, éducation nationale, médias, ...), les politiciens-fonctionnaires qui cumulent et s'accrochent au pouvoir de manière indécente et sans équivalent chez nos voisins et partenaires, etc.
L'Europe avec l'est en haut, une autre manière de voir la position géopolitique de choix de la Bretagne, au coeur de l'Europe de l'ouest.
C'est pourquoi nous devons nous tourner vers le reste du monde, et en premier lieu nos voisins d'Europe de l'ouest, qui nous sont en réalité bien plus proches que l'Hexagone : Galles, Irlande, Catalogne, Angleterre, Ecosse, Espagne, Italie en particulier du Nord, Portugal, Suisse, Pays-Bas, Danemark, Croatie, etc, et bien sûr l'Euskadi. Ainsi, une délégation du Parti Breton était présente ce week-end à l'Alderdi Eguna, la fête du Parti National Basque, à Vitoria, et elle a pu mesurer le dynamisme tranquille des Basques (100 000 personnes étaient présentes). Face à la mondialisation et à la concurrence des pays émergents, ces nations européennes, pour la plupart comparables en taille et en superficie à la Bretagne, gagnent du terrain grâce à l'innovation et à leur réactivité. Ce sont des exemples pour nous, et si nous étions libres de décider nous-mêmes, que de Bretons s'engouffreraient dans l'entrepreunariat et l'innovation, gages incontestables de dynamisme économique et d'emplois!
Voici justement un exemple de cette innovation et de ce dynamisme économique à travers le Driron, un produit lancé après 3 ans d'études par Fagor, une multinationale basque, qui va peut-être révolutionner les habitudes ménagères en Europe et dans le monde.
Cette machine, dont le nom vient d'une contraction des mots anglais "dry" et "iron", repasse automatiquement votre linge! «Elle fait tout presque toute seule» selon Lide Errarte, la responsable marketing du Driron. Elle détaille : «Comme la plupart des machines à laver, sa capacité est de cinq kilos. En dehors du plastique et du cuir, elle repasse presque tous les autres textiles. Le tout en trois programmes qui vont de quinze minutes à moins de deux heures».
«Le programme court est réservé à l’aération des habits malodorants. C’est utile quand on revient d’un restaurant aux odeurs fortes.» poursuit-elle. Reste la question du prix. «Le Driron coûtera entre 1675 et 1800 euros». Dix mille unités sont annoncées en 2007, et quarante mille en 2008.
Voilà tout à fait le genre d'innovation qui fait avancer une économie nationale européenne. Nous Bretons ne manquons ni d'idées, ni de compétences. Juste de liberté institutionnelle et politique. Alors prenons nos affaires en main, et vite!
Et là, les deux observations suivantes doivent frapper l'esprit des Bretons, si tant est qu'il soit pratique et non-entâché d'idéologie :- la Bretagne est géographiquement dans l'exact milieu de ces trois gagnants équidistants, alors qu'elle vasouille dans le marasme français,
- le contraste entre la dynamique partie basque espagnole et la stagnante partie basque française est saisissant, (comme en Catalogne quoi!), que ce soit d'un point de vue social, culturel, politique ou économique.
La conclusion est que l'état français étouffe les économies et stérilise les peuples qu'il administre.
Aujourd'hui, on constate que ce sont les petits pays, plus innovants et plus réactifs, qui tirent l'Europe vers le haut. Les gros ensembles étatiques issus du XIXè siècle, les "Etats-nations (notez le "E" majuscule et le "n" minuscule), sont voués à s'adapter, c'est-à-dire se fédéraliser, ou à disparaître. C'est ce qu'à fait l'Allemagne après l'expérience traumatisante du IIIè Reich alors adepte zélé du centralisme étatique. Aujourd'hui, l'Allemagne fédérale a encore du mal à finir de digérer sa réunification, mais le printemps économique tant attendu semble arriver. Quant à la France, le boulet de l'Europe, l'encombrant et insupportable partenaire, l'interlocuteur arrogant, son système complètement pourri et schlérosé n'arrive tout simplement pas à évoluer, au grand désespoir de ses partenaires excédés par son attitude et ses leçons de moral. Dans l'état qui critique si facilement la "technocratie" européenne, il est frappant de constater l'importance des gâchis en matière de finances publiques, de talents ou d'innovation, la superposition d'une dizaine d'échelons administratifs, le nombre incroyablement élevés de fonctionnaires dans certains secteurs, l'inadaptation des services publics (Poste, police, éducation nationale, médias, ...), les politiciens-fonctionnaires qui cumulent et s'accrochent au pouvoir de manière indécente et sans équivalent chez nos voisins et partenaires, etc.
L'Europe avec l'est en haut, une autre manière de voir la position géopolitique de choix de la Bretagne, au coeur de l'Europe de l'ouest.C'est pourquoi nous devons nous tourner vers le reste du monde, et en premier lieu nos voisins d'Europe de l'ouest, qui nous sont en réalité bien plus proches que l'Hexagone : Galles, Irlande, Catalogne, Angleterre, Ecosse, Espagne, Italie en particulier du Nord, Portugal, Suisse, Pays-Bas, Danemark, Croatie, etc, et bien sûr l'Euskadi. Ainsi, une délégation du Parti Breton était présente ce week-end à l'Alderdi Eguna, la fête du Parti National Basque, à Vitoria, et elle a pu mesurer le dynamisme tranquille des Basques (100 000 personnes étaient présentes). Face à la mondialisation et à la concurrence des pays émergents, ces nations européennes, pour la plupart comparables en taille et en superficie à la Bretagne, gagnent du terrain grâce à l'innovation et à leur réactivité. Ce sont des exemples pour nous, et si nous étions libres de décider nous-mêmes, que de Bretons s'engouffreraient dans l'entrepreunariat et l'innovation, gages incontestables de dynamisme économique et d'emplois!
Voici justement un exemple de cette innovation et de ce dynamisme économique à travers le Driron, un produit lancé après 3 ans d'études par Fagor, une multinationale basque, qui va peut-être révolutionner les habitudes ménagères en Europe et dans le monde.
Cette machine, dont le nom vient d'une contraction des mots anglais "dry" et "iron", repasse automatiquement votre linge! «Elle fait tout presque toute seule» selon Lide Errarte, la responsable marketing du Driron. Elle détaille : «Comme la plupart des machines à laver, sa capacité est de cinq kilos. En dehors du plastique et du cuir, elle repasse presque tous les autres textiles. Le tout en trois programmes qui vont de quinze minutes à moins de deux heures».
«Le programme court est réservé à l’aération des habits malodorants. C’est utile quand on revient d’un restaurant aux odeurs fortes.» poursuit-elle. Reste la question du prix. «Le Driron coûtera entre 1675 et 1800 euros». Dix mille unités sont annoncées en 2007, et quarante mille en 2008.
Voilà tout à fait le genre d'innovation qui fait avancer une économie nationale européenne. Nous Bretons ne manquons ni d'idées, ni de compétences. Juste de liberté institutionnelle et politique. Alors prenons nos affaires en main, et vite!
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